La loi relative à la « transsexualité » est sur le point d’être modifiée, a annoncé ce mercredi 15 mars un représentant du gouvernement lors d’une table ronde consacrée aux genres, à l’Université libre de Bruxelles (ULB).
Le gouvernement a en effet soumis une proposition de révision à la Chambre. La réforme, dont nous ignorons encore le contenu complet, devrait aboutir pour le 20 mai. Si les quelques cabinets ministériels consultés par le secteur associatif ont été à l’écoute, nous verrons en temps voulu si les différents aspects liés au vécu des personnes transgenres, comme notamment la santé ou l’enseignement, entre autre, auront été pris en compte.
La thématique tranS est de plus en plus visible et la parole est enfin donnée aux personnes transgenres. Il n’est cependant pas rare de voir le sujet maltraité. par des articles réducteurs remplis de stéréotypes. Dans un article de La Libre.be paru aujourd’hui et disponible ici, une militante tranS nous invite à « dépasser la caricature » souvent véhiculée par les médias.
Parallèlement à cet article, et toujours en réaction à l’approche de cette modification de loi, la RTBF vient de donner la parole à plusieurs personnes gravitant autour de ces questions, dont Isabelle Rorive, professeure à la faculté de droit de l’Ulb, Directrice du Centre Perelman de Philosophie du Droit et fondatrice de l’Equality Law Clinic, une structure qui planche notamment sur une proposition de loi en partenariat avec l’asbl Genres Pluriels, Amnesty International, La ligue des droits de l’Homme et les 3 couples LGBTI du pays (Cavaria, la RainbowHouse de Bruxelles et Arc-en-Ciel Wallonie – Un projet de loi qui est disponible ici – ainsi que « Louis », membre des groupes de travail législation et médias de l’asbl Genres Pluriels, et responsable du pôle jeunesse de cette association.
Une interview que vous pouvez écouter ici.
Que retenir de ces deux parutions ? Le temps nécessaire pour y aborder certains aspects relatifs aux transidentités de manière respectueuse y est posé. Il y est question de loi mais aussi de l’utilisation du bon vocabulaire. Les journalistes tant à l’écrit qu’en radio n’ont pas cherché à flirter avec le misérabilisme ou le sensationnel et ont accepté d’écouter un message différent de celui qui est habituellement relayé. Nous nous devions de le souligner et de remercier les différents intervenants pour leur travail au quotidien en faveur de l’acceptation des droits des personnes transgenres.
Arnaud Arseni – Arc-en-Ciel Wallonie – 17/03/2017
Lien de l’article de LaLibre.be
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