SIDA : une petite piqure de rappel

SIDA : une petite piqure de rappel

A la lecture de ce titre, vous allez peut être vous dire : « Oh non, pas encore ! »…. Pourtant, trois nouveaux cas de séropositivité sont diagnostiqués quotidiennement en Belgique

Quelles sont les causes de ces nouveaux cas ?

Les raisons sont multiples et parfois difficiles à identifier. En voici quelques-unes :

– les campagnes de prévention sont moins présentes que lors du pic de l’épidémie

– Les couples nouvellement formés utilisent le préservatif au cours d’une période plus courte et sans attendre les résultats d’un test

– l’utilisation du préservatif se résume souvent aux rencontres occasionnelles

– l’espérance de vie avec le virus s’est considérablement augmentée. L’avancée des traitements empêche le développement du SIDA (dans la majorité des cas) et donc éloigne le spectre d’une mort inéluctable

– L’entrée dans la vie sexuelle de personnes comme des gens âgés n’ayant pas le réflexe du port du préservatif

Certes, on vit mieux avec le virus et on peut, dans certains cas, retrouver une qualité de vie correcte. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que le traitement est lourd et que certaines personnes le supportent difficilement. Il est également vrai que, chaque jour, la recherche avance avec l’espoir qu’une équipe de recherche vienne à bout de ce virus.

En attendant, il reste important de se protéger !

Quels sont les modes de protection ?

Le préservatif reste et restera la protection la plus sûre et la plus simple contre le virus ainsi que contre les IST. D’autres moyens de protection existent et sont également l’objet, sur base des recommandations de l’OMS, de campagnes de prévention.

Sous certaines conditions, le traitement, pris par les personnes séropositives et bien suivi, peut réduire le risque de transmission du VIH. Pour que le risque de transmission soit réduit de manière significative, il faut :

– que la personne séropositive prenne correctement son traitement

– que sa charge virale soit indétectable depuis au moins six mois

–  qu’il n’y ait pas d’IST.

Ces trois conditions s’appliquent pour les couples stables, avec un partenaire séropositif, sans relations occasionnelles. Si elles sont remplies, le niveau de protection est proche de celui assuré par le préservatif. Ainsi, à côté du préservatif, le traitement est aussi considéré comme un outil de prévention.

Enfin, le dernier conseil important reste le dépistage en cas de prise de risque. Il est possible de faire des dépistages rapides et anonymes pour la communauté LGBT auprès d’Ex Aequo. Les dépistages classiques sont toujours possible auprès de son médecin, des centres de planning ou dans les centres de références SIDA.

Alors que ce soit pour une folle nuit d’amour ou pour une histoire à long terme, protégez-vous !

 


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