La stérilisation des personnes Trans

La stérilisation des personnes Trans

En mai de cette année, la World Health Organization (WHO) (Organisation Mondiale de la Santé – OMS), l’United Nations of International Children’s Emergency Fund (UNICEF), le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (OHCHR), l’UN Women (ONU Femme), l’ONU Sida (UNAIDS), l’United Nations Development Programme (UNDP), United Nations Population Fund (UNFDP) (Fond des Nations Unies pour les populations) ont publié une déclaration commune contre la stérilisation forcée et coercitive notamment à l’encontre des personnes transgenres.

Cette déclaration réaffirme que la stérilisation, comme toute méthode contraceptive, ne doit être pratiquée qu’avec le consentement libre, entier et éclairé de la personne concernée. Pourtant, le rapport relève que dans plusieurs pays, certaines catégories de personnes continuent d’être stérilisées sans que soit recueilli ce consentement libre, entier et éclairé ; c’est notamment le cas des personnes transgenres. Par son contenu et par les organes dont elle émane, cette déclaration devrait avoir force de loi dans tous les pays membres.

La stérilisation coercitive constitue une violation des droits humains fondamentaux. Cette pratique va à l’encontre des nombreux droits protégés par les textes internationaux que la Belgique a ratifié tels que : le droit à la santé, le droit à l’information, le droit à la vie privée, le droit de disposer librement de son propre corps, le droit de fonder une famille, le droit de ne pas être victime de discrimination et le droit de chacun(e) d’être protégé(e) contre la torture et les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

La déclaration appelle les États à ne pas exiger que la stérilisation soit un prérequis à la reconnaissance légale d’un changement de sexe ou de genre.

En exigeant toujours que les personnes transgenres soient stérilisées pour accéder à un changement d’état civil, la Belgique viole gravement leurs droits fondamentaux en négligeant de se conformer à cette déclaration.

Lire l’article du site officiel de l’OMS (en anglais)


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